
par Crispian Balmer
ROME (Reuters) – Le gouvernement italien n’a commis aucune faute en permettant au migrant tunisien accusé d’avoir tué trois personnes à Nice d’entrer en Europe, a déclaré vendredi la ministre de l’Intérieur, Luciana Lamorgese.
Le suspect de l’attentat survenu jeudi à Nice, Brahim Aouissaoui, a débarqué sur l’île italienne de Lampedusa le 20 septembre dernier à bord d’un petit bateau. Il a ensuite été transféré sur le continent le 8 octobre et, comme presque tous les nouveaux arrivants, a été libre de ses déplacements.
La Ligue, le parti d’extrême droite italien, accuse Luciana Lamorgese de ne pas s’opposer à l’entrée dans l’UE des migrants africains, lui faisant porter la responsabilité des meurtres de Nice.
Luciana Lamorgese a confirmé que ni les autorités tunisiennes ni le service de renseignement italien n’avaient signalé Brahim Aouissaoui comme une menace potentielle.
“Nous n’avons aucune responsabilité dans cette affaire”, a-t-elle déclaré à la presse.
Jusqu’à présent, quelque 27.190 migrants ont rejoint l’Italie par la mer cette année, contre 9.533 à la même période en 2019, selon les données officielles. Parmi eux, 11.195 sont venus de Tunisie. De nombreux migrants en provenance de ce pays quittent rapidement l’Italie, souvent à destination de la France qui compte une importante communauté tunisienne.
(Crispian Balmer, version française Elena Smirnova, édité par Jean-Michel Bélot)
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